L’assureur spécialiste Hiscox, le partenaire officiel du Fundtruck, a réalisé en collaboration avec l’Institut Ifop, une étude sur ce que pensent les Français de l’entrepreneuriat. Plutôt surprenante, cette dernière révèle un goût prononcé pour l’entrepreneuriat des habitants de l’Hexagone, mais aussi certains doutes…

 Une vision de l’entrepreneuriat plutôt partagée

Tout d’abord, lorsqu’ils pensent à l’entrepreneuriat, les Français ont plutôt une vision optimiste : 34% d’entres eux l’assimilent directement à l’économie, 23% le voient comme le meilleur moyen de s’épanouir et s’accomplir professionnellement, et 15% l’envisagent comme une façon de gagner en liberté. Seulement 7 % l’assimilent au chômage et à la création d’emploi. Cependant, les Français sont 5%  à avancer l’idée que travailler à son compte est un bon moyen de gagner sa vie.

Les idées négatives sur l’entrepreneuriat sont principalement liées aux inconvénients de statuts : un tiers des Français le voit comme beaucoup trop compliqué à envisager dans un pays comme la France, et 24% y voient une vie pleine de contraintes et de risques. Pour les autres, ce sont les risques inhérents à l’entrepreneuriat (6%), les taxes et les impôts et les difficultés qui y sont associées (5%).

Pourtant, c’est tout de même 31% des Français qui se disent près à créer une entreprise, en reprendre une ou encore de se mettre à leur compte. Si l’on se focalise uniquement sur les demandeurs d’emplois, les étudiants et les salariés, la proportion atteint 35% des interrogés.

Quelles sont les qualités indispensables pour se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Pour la majorité des répondants (41%), c’est la détermination qui serait la qualité la plus importante, suivie par le courage (29%), la créativité (27%), l’ambition (25 %) et la confiance en soi (25%).

Étonnamment, l’optimisme (11%), le sang-froid (7%) et le charisme (6%) arrivent en fin de liste des qualités requises. Les personnes travaillant déjà à leur compte sont en revanche plus nombreuses à citer le courage (45%), la passion (26% contre 18% des Français), la discipline (28% contre 16%), alors que les non-diplômés accordent, eux, une plus grande importance à la créativité (40%).

 

Entreprendre plus à l’étranger que dans l’Hexagone

En grande majorité, les Français conseillent d’aller entreprendre à l’étranger (61%, dont 18% tout à fait). Ils sont 45 % (dont 11% tout à fait) à conseiller l’entrepreneuriat en France. Encourager ses enfants à entreprendre se retrouve fortement associé au niveau de diplôme et à la catégorie socio-professionnelle des interrogés. Ainsi, les diplômés d’au moins Bac +2 sont plus favorables (70%) que les personnes sans diplôme (31%).

 

S’associer à une star de l’entrepreneuriat français ?

 S’ils pouvaient choisir, les Français s’associeraient en grande majorité à Xavier Niel, PDG de Free/Iliad (31%), Jacques-Antoine Granjon, PDG de Vente Privée (29%) et Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar (27%).

Ensuite, on retrouve Marc Simoncini, PDG de Meetic (8%), Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français pour la même proportion d’entre eux. Suivent, Anne-Laure Constanza, fondatrice d’Envie de Fraises et Scarlett (6%), Fanny Pédiochet, cofondatrice de MylittleParis (5%), et Catherine Barba, fondatrice de Cashstore, Malinea et Groupe Catherine Barba (3%).

 

Pour découvrir l’intégralité des résultats de l’étude, rendez-vous ici

 

L’infographie en détails publiée par Hiscox :

 

étude hiscox entrepreneuriat

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Article rédigé par Pascalyne 

 

 

 

 

 

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