Les startups françaises sont de plus en plus nombreuses à l’assaut de l’international : depuis 2011, le nombre de projets d’implantation à l’étranger augmente de 37% chaque année. Une dynamique d’internationalisation est de plus en plus marquée chez les entrepreneurs français : sur l’ensemble des créations françaises de filiales internationales, 20% sont l’œuvre de startup !

Un culture internationale puissante chez les startuppers

La Sillicon Valley incarne par excellence la réussite pour les jeunes startuppers, ce qui explique cette volonté d’insertion que ce soit aux US, ou vers d’autres contrées. Les entrepreneurs d’aujourd’hui proviennent de la génération Erasmus, celle qui prône la découverte d’ailleurs et le goût de l’aventure. De nos jours, lancer son entreprise sans prévoir de s’étendre au-delà de la patrie semble inconcevable. Des contraintes techniques s’ajoutent à ce choix : l’internationalisation fait désormais partie de leur business model, car ces nouveaux projets innovants s’attaquent à des marchés mondiaux. Pour s’assurer un développement conséquent, il faut rapidement se saisir des parts de marché et donc s’implanter dans les lieux clés, qui sont souvent situés ailleurs qu’en France.  Les levées de fonds permettent de financer ce grand départ, et c’est en moyenne 4 ans après leur création que les startups s’élancent vers d’autres pays. C’est notamment auprès des secteurs de l’AdTech (publicité digitale), de l’IoT (internet des objets), et des Fintechs, que le choix d’internationalisation est le plus poussé. Les AdTech et le MarTech réussissent au total plus de 33% des jeunes pousses situées à l’étranger. Le secteur des loisirs-mode-tourisme représentent 9% des internationalisations, suivi de près par les transports (8%).

La French Tech privilégie certaines destinations

Avec 42% des startups implantées dans l’Union Européenne, le vieux continent semble être le grand favori. Toutefois l’esprit de conquête ne se borne pas à l’Europe, et par pays ce sont les Etats-Unis qui dominent (26% des implantations), suivi du Royaume-Uni (13%), de l’Espagne (5%) et de l’Allemagne (5%). Cette décision d’établissement est d’abord dictée par des conditions financières : en moyenne 2,5 millions d’euros sont nécessaires pour s’implanter en Europe contre 5 millions d’euros pour les Etats-Unis. Lever des fonds est donc vital pour réussir son installation à l’étranger. En termes de ville, Londres est la plus attractive au monde (plus de 12% des startups françaises choisissent de s’établir chez les british londoniens), et devance New-York qui est préférée en second lieu (11% des startuppers adoptent la Grosse Pomme pour vivre leur American Dream).

L’internationalisation est donc une étape clé au développement et à la pérennisation des nouvelles entreprises. Cependant elle nécessite des fonds importants, récoltés au cours de levées de fonds colossales. Si vous êtes un jeune entrepreneur conquérant, n’hésitez pas à faire un tour sur notre site afin de financer votre expansion mondiale !

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