La loi de transition écologique éditée en 2015 prévoyait, entre autres

– la réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2030
– la réduction de la consommation énergétique de moitié d’ici à 2050
– la diminution de 50% la part de déchets mis en décharge à l’horizon 2025
– la croissance de la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2030

Cette loi met en avant l’urgente nécessité d’une consommation plus responsable et surtout, mieux pensée, des ressources. Pourquoi pas, alors, coupler production d’énergie (verte, bien sur) et traitement des déchets, et donner aux entreprises et collectivités locales françaises et étrangères une solution innovante et rentable pour leur consommation d’énergie?

C’est le challenge auquel a répondu Mini Green Power, anticipant la loi de valorisation des déchets (2015) (1), en proposant aux entreprises ses Mini Centrales vertes carbone zéro capables de transformer la biomasse (déchets naturels : bois, végétaux…)  en énergie verte. En quelques secondes, notre système fait ce que la nature réalise en quelques années: il transforme en hydrogène et en méthane ces résidus qui deviennent un gaz très chaud, puis de l’électricité ou du chauffage” (2), explique Jean Riondel, son président-fondateur. Cette technologie est brevetée.

Crée en 2014 par Hubert Sabourin et Jean Riondel, Mini Green Power a à son actif une centrale en Sicile (2.5 Mwth, 220 kWe) capables de produire de l’électricité à partir de résidus végétaux, deux démonstrateurs de 550 kWth et 750 kWth produisant chaleur, électricité et séchage.

D’une manière générale, les solutions Mini Green Power sont des unités de production d’énergie locale, entièrement autonomes, capables de générer réseaux de chaleur et de froid, chauffage, séchage, purification d’eau & stockage.

Une offre multi-fonctions pratique et économique pour les entreprises, qui leur promet un retour sur investissement dès 3 à 7 ans pour ces centrales automatisées, économiquement rentables et qui ont une durée de vie de vingt ans. Ainsi, leur double utilité : l’opportunité pour toute entreprise ou collectivité de réduire ses coûts de traitement des déchets en faisant des économies d’énergie, et la possibilité de rentabiliser en revendant l’énergie produite (à EDF, par exemple).

 

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Élue Start-up Green Tech de l’année 2017 par le magazine Challenges et vainqueur du Fundtruck 2017 organisé par Sowefund devant plus de 250 start-up françaises, Mini Green Power propose une technologie très innovante, déclinée en quatre solutions de mini centrale électrique :

– Fonctionnement à partir de biomasse (définition) 
– Fonctionnement à partir d’énergie solaire,  
– Fonctionnement à partir de moteurs diesels brûlant de l’huile végétale,  
– Ou des centrales hybrides combinant ces trois capacités énergétiques.

Après la biomasse, Mini Green Power ne compte pas en rester là : bois de classe B et résidus plastiques sont ciblées pour alimenter à l’avenir les centrales Mini Green, et la création d’une petite centrale conteneurisée à destination des sites isolés est également prévue. Est déjà inscrite dans leur création le soucis d’automatisation et de démultiplication des centrales, qui mesurent environ 200m2 : « Nous préférons faire mille petits sites plutôt qu’un seul. Ainsi, il devient plus complexe de les détruire en cas d’attaque. » (3). Ainsi, Mini Green Power a pensé des centrales adaptables, en B2B et B2T, aux besoins d’une clientèle variant du site isolé à l’entreprise Française en passant par les pays en développement et autres pays industrialisés.

Dotée de grandes ambitions à l’export, Mini Green Power compte déjà un carnet de commandes supérieur à 3 millions d’euros ainsi qu’une activité filiale à Madagascar, appelée Mada Green Power.

équipe MGP

 

Afin d’assurer leur développement commercial en France et à l’étranger, et finaliser leurs programmes de Recherche et Développement, Mini Green Power est actuellement à la recherche de 3 millions d’euros. Une campagne de levée de fonds a été ouverte sur la plateforme Sowefund.

Prenez part au projet 

 

(1) Ce décret dit  » 5 flux » impose aux acteurs économiques, à partir du 1er juillet 2016, d’organiser la collecte séparée des déchets produits papier, métal, plastique, verre et bois si leur volume est supérieur à 1.100 litres / semaine.
(2) Propos recueillis par Challenges
(3) Propos recueillis par Chef d’Entreprise 

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