En vue des élections présidentielles de 2017, l’AFIC, l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance, envoie 16 propositions aux candidats concernant le développement du capital-risque et la croissance des start-up, TPE et PME françaises.

Partie 1 : Orienter l’épargne française

« Notre ambition est de réconcilier le capital et le travail, de proposer une nouvelle alliance entre l’épargne des Français et le financement des entreprises non cotées. Notre objectif est de renforcer le lien entre le capital-investissement français et le talent managérial par des mesures simples et efficaces. Notre but est de favoriser la croissance économique française, seule créatrice d’emplois durables, seule capable d’assurer la cohésion, le rayonnement de la France, et de permettre ainsi à notre pays de retrouver son rang de nation d’avenir. »

Tel est le message que joint, Olivier Millet, le Président de l’AFIC (l’Association Française des Investisseurs pour la croissance), aux 16 propositions pour améliorer le capital investissement français envoyées aux candidats à la présidentielle de 2017.

En attendant de voir la réponse des candidats, voici un résumé des 16 propositions en question, dont vous retrouverez la version complète ici.

Proposition 1 : Fixer les orientations nationales pour relever le défi du financement en fonds propres des entreprises non cotées.

La plupart des pays européens a mis en place des orientations nationales pour que les acteurs de l’épargne (assurance-vie, épargne retraite, épargne salariale, livrets d’épargne) investissent au stade du capital-investissement. Ce n’est pas ou peu le cas en France.

Cette proposition voudrait donc pousser les acteurs de l’épargne française à investir plus dans les entreprises non cotées qui représentent l’avenir de la compétitivité française.

Aujourd’hui seul 1% de cette épargne (contre 3% pour le reste de l’Europe et 6% au Etats-Unis) est investie dans le non côté, c’est trop peu.

Proposition 2 : Réviser les règles prudentielles des investisseurs institutionnels.

Il faut fixer un objectif d’investissement dans le non côté afin de rattraper les autres économies. Pour cela, cette proposition propose de revoir les règles qui s’imposent aux investissements des investisseurs institutionnels (comme par exemple la directive Solvabilité 2) afin de les inciter à investir dans le non côté tout en conservant la notion de prudence qui s’applique sur ces investissements risqués.

Proposition 3 : Favoriser l’accès à l’investissement des contrats d’assurance-vie.

L’une des plus grandes sources de fonds propres possible pour les entreprises non cotées (start-up, PME, ETI) reste l’épargne présente dans les contrats d’assurance-vie.

Beaucoup de pays européens appliquent déjà cette proposition en permettant aux souscripteurs d’assurance-vie d’investir dans le non côté au lieu de prendre des unités de comptes par exemple.

Cette possibilité commence à voir le jour en France avec la loi Macron ou encore avec la possibilité d’investir ses unités de comptes en FCPR agréés, mais l’initiative doit être renforcée et encouragée.

 

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