De jeunes entreprises françaises relèvent le défi de nourrir les poissons d’élevage, et pourquoi pas dans les années à venir des poules et des porcs avec des farines à base d’insectes. En effet, l’entomoculture est un nouveau secteur industriel qui se développe de plus en plus.
Ces entrepreneurs se sont lancés suite à un constat ; une forte hausse de la population mondiale et une intensification de la demande en viande et en poisson d’élevage.
Les insectes sont bien moins néfastes pour l’environnement que les sources de protéines actuellement consommées par les animaux.
La réglementation jusqu’à maintenant était un enjeu majeur pour le déploiement de ces entreprises. Le cadre réglementaire sur les farines animales connaît depuis peu quelques évolutions.
À partir du 1 juillet prochain, l’Union Européenne légalise la consommation de farine produite à base de sept variétés d’insectes pour les poissons d’élevage. Les producteurs espèrent que cette consommation sera également bientôt autorisée pour les porcs et particulièrement pour les volailles (les insectes font partie de leur alimentation naturelle).
Entomo Farm et son modèle de coopérative
Parmi ces entreprises soucieuses de l’environnement, la startup Entomo Farm. La société mise sur le développement des coopératives de producteurs. Aujourd’hui elle possède une position de producteur de référence sur le marché de la farine d’insectes
Elle vend à la coopérative de producteurs les systèmes d’élevage, les larves, l’alimentation des insectes et forme les agriculteurs à l’entomoculture.
Les entrepreneurs investissent dans le matériel de production et les consommables et ont la charge d’élever les insectes jusqu’à leur maturité selon un cahier des charges garantissant une qualité homogène.
Entomo Farm achète les insectes à maturité et les coproduit à la coopérative pour les transformer en farine, huile, etc. La startup commercialise ensuite ces produits et reverse un pourcentage à la coopérative.
Avec ce système coopératif la société permet aux agriculteurs qui disposent de bâtiments vacants de bénéficier d’une source de revenu complémentaire (environ 30 000 euros par an). Ce modèle économique permet à Entomo Farm de conserver des savoir-faire essentiels et également d’augmenter la surface de production tout en limitant l’investissement.
Si vous êtes intéressé par leur projet et vous souhaitez y prendre part, Entomo Farm est actuellement en cours de financement sur notre plateforme www.sowefund.com.