Le chinois a la réputation d’être une langue particulièrement compliquée à apprendre. Elle est pourtant devenue incontournable tant la place de la Chine dans le monde est devenue importante. Les Européens éprouvent des blocages à sauter le pas et prendre des cours à cause d’idées reçues bien ancrées qui pourtant ne sont pas fondées. Petit tour de ces fausses idées pour vous encourager à apprendre le chinois.
Idée reçue n°1 : « L’écriture du chinois est impossible à déchiffrer »
Effectivement, le chinois compte près de 50 000 caractères différents, ce qui peut constituer une barrière insurmontable pour beaucoup d’étudiants. Mais il existe une méthode permettant de rapidement apprendre le chinois : le pinyin. Il s’agit d’une version phonétique du chinois, rapide à assimiler car le chinois ne compte que 400 syllabes différentes (contre les milliers de syllabes que comptent les langues occidentales).
De nombreux professionnels expliquent que pour la vie quotidienne, 400 caractères permettent de se débrouiller largement. D’ailleurs, une fois les premiers signes appris, les apprenants se rendent rapidement compte qu’il existe une certaine logique entre les caractères appartenant au même champ lexical. Comme nous, avec la racine des mots.
Idée reçue n°2 : « Notre oreille n’est pas préparée pour apprendre le chinois »
Comme le chinois ne compte que peu de syllabes, ce sont les intonations qui donnent leur sens aux mots. Il existe 5 intonations différentes qui permettent de distinguer les mots :
- Le ton haut et plat,
- Le ton montant,
- Le ton bas, ou ton descendant légèrement puis remontant,
- Le ton descendant
- Le ton neutre, ton zéro ou ton léger
Comme pour toute langue étrangère, la pratique est ce qui permet de les différentier et de se les approprier. Quoi qu’il en soit, même si ces intonations sont importantes, le contexte permet de rapidement comprendre et se faire comprendre en chinois.
Idée reçue n°3 :« Formuler des phrases entières prend du temps »
L’apprentissage du vocabulaire est en partie mathématique. Les mots en chinois se forment à partir de mots et concepts « premiers », qui forment de nouveaux mots mis ensemble. Par exemple :
- 电话Diàn huà = 电 électricité + 话 parole = téléphone
- 电脑diàn-năo = 电 électricité + 脑 cerveau = ordinateur
Et puis contrairement aux langues occidentales, le chinois n’a ni grammaire, ni conjugaison, ni déclinaison. Les verbes ne s’accordent pas aux personnes ni au temps, et plus encore, aucun n’est irrégulier ! La construction de phrases est donc très simple et ne suit pas notre schéma de sujet – verbe – complément.
Idée reçue n°4 : « Il faut 10 ans pour pouvoir se débrouiller en mandarin »
C’est faux, en tout cas plus depuis … les années 1950. Une large réforme linguistique a été menée en Chine afin de simplifier les caractères et permettre un apprentissage plus simple. Par exemple, le chinois ne s’écrit plus de bas en haut, mais de gauche à droite et l’accent a été mis sur la phonétisation.
Cette réforme a été mise en place pour endiguer le problème d’alphabétisation en Chine. Pour les étrangers, de nombreux chercheurs linguistes ont travaillé au développement de méthodes destinées aux non sinophones, qui permettent désormais d’apprendre le chinois et de se faire largement comprendre en seulement deux ans.
LoginChinese, start-up ouverte à l’investissement chez Sowefund, participe à ce « mouvement » d’adaptation des méthodes à travers sa solution intelligente d’e-learning qui apprend des difficultés de ses étudiants et réoriente les contenus pédagogiques en fonction.
Par ailleurs, aujourd’hui la plupart des cours de chinois s’adaptent à leur public, afin de cibler le vocabulaire essentiel à ses besoin (affaires, tourisme, études, médecine, …). C’est aussi ce que propose LoginChinese. Ses multiples solutions d’apprentissage s’adaptent aux demandes de ses clients en matière de vocabulaire ou de niveau.
Alors plus d’excuses maintenant, franchissez le pas (et prenez part !)