Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde et la deuxième en France. Ces maladies, qui constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, sont devenues aujourd’hui un problème de santé publique. Si le fait que de plus en plus de personnes soient touchées par ces maladies, l’accès aux soins reste pourtant difficile pour certains. En cause ? Le nombre de cardiologues qui est en chute libre depuis quelques années. Des solutions innovantes sont alors développées pour pallier ce problème devenu un enjeu majeur et commun.

Une augmentation conséquente des maladies cardio-vasculaires

Les maladies cardio-vasculaires entraînent plus de 17 millions de décès chaque année dans le monde, dont plus de 150 000 en France. Ce chiffre élevé représente plus de 400 morts par jour et ne cesse de progresser.

Ces maladies peuvent concerner tout le monde : jeunes, adolescents, adultes, séniors, femmes et hommes. Pourtant, quelques années auparavant, ces pathologies étaient essentiellement observées sur les personnes âgées. Désormais, l’âge ne justifie plus les maladies et de plus en plus de jeunes sont touchés, dès leur enfance.

Le nombre important de personnes atteintes par ces maladies peut s’expliquer par différentes raisons : vieillissement de la population, fortes inégalités sociales et territoriales qui persistent, etc. La mortalité due à ces pathologies est beaucoup plus élevée dans certains départements comme l’Outre-mer ou les Hauts de France par exemple, où les conditions socio-économiques sont inégales et où l’accès aux soins est plus difficile. La détection précoce de ces anomalies permettrait d’avoir une meilleure prise en charge et d’éviter des potentielles aggravations. Mais, paradoxalement, le nombre de cardiologues permettant aux patients d’avoir un suivi régulier est considérablement en baisse ces dernières années.

Des effectifs de cardiologues de plus en plus bas

Alors que la demande explose et que les maladies cardio-vasculaires sont de plus en plus courantes, les effectifs de cardiologues restent bas. Cela représente un réel problème puisque certains patients ne peuvent bénéficier d’un suivi régulier. Pourtant, c’est la régularité de ce suivi qui permet d’obtenir des résultats concrets et d’améliorer la qualité de vie du patient.La durée d’attente pour un rendez-vous chez un cardiologue en ville est en moyenne de 53 jours. Cela fait de la cardiologie la 2ème spécialité la moins disponible en France. Or, pour qu’une maladie cardio-vasculaire fasse moins de dégâts sur le corps humain, la détection doit être précoce et rapide. Aujourd’hui, les médecins généralistes et les professionnels de santé en général manquent d’outils adaptés pour détecter les risques de leurs patients ou pour les suivre d’une manière efficace.

Les solutions étant encore très limitées, cela a pour conséquence directe le dépistage tardif des maladies cardio-vasculaires. En réponse à cette problématique, de nombreuses startups et entreprises s’engagent à rendre accessible les appareils de cardiologie pour faire évoluer ces moyens de dépistage. C’est le cas de Cardiags, une startup engagée et proche de l’humain.

Le Trimod de Cardiags : une solution innovante, simple d’utilisation

Pour répondre à ces enjeux et à ce besoin plus accru de cardiologues, Cardiags a développé le Trimod, un dispositif médical breveté. Facile d’utilisation et de compréhension, il est destiné aux professionnels de santé non-cardiologues. Il permet d’effectuer des pré-diagnostics cardiaques et ainsi, d’accélérer et d’améliorer la prise en charge des patients. Cardiags Trimod fonctionne aussi pour les animaux. Le dispositif a été testé et validé notamment sur les chiens, qui présentent des pathologies cardiaques multiples.

Cette innovation a été conçue pour être familière et intuitive : un seul bouton suffit pour faire fonctionner le dispositif et la prise de signal s’effectue en un seul geste. L’appareil enregistre et synchronique les 3 signaux essentiels de la cardiologie : électrique, mécanique et pression, d’où son nom « Trimod ».

Avant même sa commercialisation, Cardiags a réussi à convaincre de nombreux acteurs du monde médical, quant à la pertinence de sa solution, avec des lettres d’intention. Parmi eux, un réseau d’EPHAD leader, l’association ORSAC qui accueille quotidiennement plus de 1000 usagers, ainsi que 8 médecins. Le lancement de Cardiags Trimod est également prévu à partir de l’automne 2021 sur le marché vétérinaire !

Une levée de fonds organisée sur Sowefund

Sur le long terme, la startup a prévu d’adresser d’autres acteurs et d’élargir son marché en mettant en place des partenariats avec des complémentaires santés en France. Cela permettra la mise en place de diverses actions, comme le dépistage en entreprise.

Aujourd’hui, pour réussir son lancement et développer plus largement sa solution, Cardiags recherche 450K€ auprès des particuliers, sur notre plateforme de financement participatif. Les fonds seront répartis dans la finalisation du marquage CE, la consolidation et la génération de propriété intellectuelle, le moule industriel et la 1ère série de fabrication, le recrutement, ainsi que la future commercialisation sur le marché vétérinaire.