Transformer une idée en un business fructifiant, telle est la mission première des entrepreneurs. Pour ce faire, ils doivent la plupart du temps réaliser une ou plusieurs levées de fonds auprès de potentiels investisseurs, et cela, dès le début de leur activité. C’est à ce moment qu’intervient la love money. Ce terme, également appelé les 3 F (Friends, Family and Fools), définit les personnes qui sont prêtes à financer une jeune entreprise dès le début, c’est à dire au moment le plus risqué de sa vie avec très peu de garanties pour l’investisseur. Mais comme son nom l’indique, dans love money il y a « love » et si on décide de prendre ces risques c’est qu’il y a généralement un lien de proximité avec les fondateurs.
«L’argent de l’amour» représente donc un outil intéressant pour les entrepreneurs en quête de financement. Via ce processus, l’entrepreneur va pouvoir valider son idée et son marché auprès de ses proches. C’est donc un excellent moyen d’améliorer son business plan et de rendre son entreprise plus crédible en prévision d’une prochaine levée de fonds auprès d’investisseurs plus traditionnels…
Bref, la love money c’est mettre toutes les chances de son côté lorsqu’on entreprend.
Pourquoi cartonne-t-elle ?
Tout d’abord, c’est une question d’Histoire. Lorsque l’on regarde dans le rétroviseur, il a toujours été indispensable pour les ainés d’aider leurs proches en cofinançant ou en participant à leurs initiatives et projets (Les parents adoptifs de Steve Jobs qui lui ont laissé installer sa startup APPLE dans leur garage par exemple…)
Ensuite, même si l’idée d’investir dans une startup en tant que « Love Money » ne devrait pas rentrer dans une stratégie de défiscalisation, force est de constater que deux lois en France participent à son essor: La loi TEPA et Madelin. Ces deux initiatives juridiques ont pour mission d’inciter les particuliers à investir dans l’entrepreneuriat français. Dans le cadre d’investissement dans des PME/TPE, la loi TEPA (travail, emploi, pouvoir d’achat) stipule qu’un investisseur contribuable de l’ISF peut bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 50% de son investissement dans la limite de 45 000 euros. Par ailleurs, la loi Madelin stipule qu’un investissement en direct dans une startup permet de déduire 18% des sommes investies de son impôt sur le revenu. Les versements déductibles sont plafonnés à 50 000 euros pour une personne seule et 100 000 euros pour les couples mariés ou pacsés ce qui équivaut, respectivement, à 9 000 et 18 000 euros de défiscalisation maximum.
Dans cette optique de « win-win » stratégie, tous les feux sont au vert pour booster la Love Money.
Le Crowdfunding et la Love Money, bons amis
Grâce à la Love Money, les entrepreneurs qui lancent leur campagne de Crowdfunding peuvent bénéficier d’un véritable effet de levier. En effet, les fonds apportés par les proches peuvent donner aux startups une véritable visibilité permettant ainsi de lever un maximum de fonds. La love money a donc un double rôle : Amorcer financièrement un projet et permettre aux startups d’attirer, pourquoi pas, des professionnels de l’investissement.
Par ailleurs, d’un point de vue pratique, le rôle d’une plateforme comme Sowefund est de favoriser la mise en relation entre les proches et les entrepreneurs en facilitant le processus d’investissement. Ainsi il est plus simple et plus rapide de financer le projet d’un proche où que vous soyez et cela à partir de petits montants ce qui représente une réelle innovation à ce jour !
Sowefund vous attend donc, vous les 3C (Copains, Cousins and Cinglés), pour participer aux projets de vos proches (mais aussi d’autres entrepreneurs Français!) et de les aider, enfin, à accomplir leur rêve !
L’équipe Sowefund