Bonjour Viviane, tout d’abord peux-tu te présenter à ceux qui ne te connaissent pas ?
Je suis roboticienne. Avant de commencer l’aventure GEMA, j’étais chercheuse à l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique de Sorbonne Université. A cette époque, ma recherche concernait les méthodes de caractérisation du mouvement pathologique pour la conception de robots d’assistance et de rééducation. La robotique qui m’intéresse, c’est celle qui est en contact physique avec le patient, pour l’assister ou pour assister le rééducateur.
Napoleon Hill disait « Toutes les réalisations, toutes les richesses acquises ont débuté avec une idée ».
L’idée de GEMA, d’où vient-elle ?
A l’origine, il y a la volonté de faire de la robotique pour le médical. L’idée du déambulateur avec la fonction d’assistance au lever, elle, vient d’un besoin. C’est aussi une rencontre avec un gériatre et des personnes âgées hospitalisées en grande difficulté pour utiliser les déambulateurs à leur disposition. Mais aussi le peu de temps des personnels soignants pour les aider à se lever, et à les accompagner.
Au quotidien, quelle est ta journée type ?
Je n’ai pas de routine ! Les journées ne se ressemblent jamais vraiment, car le travail est très varié. Bien sûr, il y a la todolist du jour, et puis … tous les imprévus … C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus stimulant : être toujours à 360° !
Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat ?
J’ai à coeur de voir le robot déambulateur commercialisé et utilisé. Et transférer ma recherche par moi-même, c’est une source supplémentaire de bonheur !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un futur entrepreneur ?
De ne pas se lancer seul dans l’aventure entrepreneuriale ! Je mesure chaque jour l’importance de la complémentarité de mes associés, de leur écoute, et de tout ce qu’ils m’apportent. GEMA ce n’est pas seulement moi, c’est nous.
Pourquoi avoir choisi l’investissement participatif ?
Pour la visibilité en supplément de l’apport en equity. Une campagne en levée de fonds est beaucoup plus visible que par d’autres moyens. Elle permet d’attirer de nombreux investisseurs, aux profils très variés. Cela augmente les chances d’interactions avec les professionnels du domaine et le bouche-à-oreille pour créer plus de visibilité à GEMA.
Quels sont les défis pour ces prochaines années ?
De faire grandir GEMA bien évidemment, et de multiplier les Walk-E (nos déambulateurs robotisés) !
Pour conclure cette interview, pourrais-tu résumer ta philosophie de vie, en 3 mots ?
Optimisme. Persévérance. Bienveillance.