Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas ? Qui se cache derrière Agriflux ?
Jean-Marc : J’ai passé trente ans à m’investir pour le développement de mon petit territoire de montagne, que ce soit en associatif ou en entreprenant des projets innovants. À 50 ans , j’ai compris que j’aurais plus d’impact en investissant mon énergie dans un projet de plus grande envergure, comme Agriflux.
Tiphaine : Après 20 ans en transport et logistique, grands groupes, ETI, start-ups, et après avoir dit “fini le transport, fini les startups”, je me réjouis de construire un projet qui va changer le monde de la distribution alimentaire.
Napoléon Hill disait “toutes les réalisations, toutes les richesses acquises ont débuté avec une idée”. Et vous, comment vous est venue l’idée d’Agriflux ?
Jean-Marc : En tant que producteur de jus de fruits que j’allais vendre “à la ville”, j’ai vécu cette contrainte et cette charge. Une rencontre avec une personne experte en logistique a été le déclencheur.
Tiphaine : L’idée c’est de “résoudre” l’incohérence de nos systèmes alimentaires dans lesquels il est plus simple de livrer loin que de livrer son voisin.
Pour vous, quel est l’intérêt d’avoir créé une société à impact ?
Jean-Marc : Plus qu’un intérêt c’est une évidence : on ne changera pas le monde sans “impacter” les modèles actuels.
Tiphaine : Euh…c’est une évidence !
À quoi ressemble votre journée type ?
Jean-Marc : ⅓ gestion d’équipe et relations, ⅓ création, adaptation, organisation, ⅓ gestion d’entreprise, ¼ gestion des soucis quotidiens, ⅛ de sieste pour bien réfléchir, puis je réserve un peu de temps pour ce qu’il reste à faire.
Tiphaine : comme Jean-Marc, avec la session Yoga en plus !
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir la voie de l’entrepreneuriat ?
Jean-Marc : J’ai beaucoup donné dans l’associatif, mais certains objectifs, certains chemins ne sont accessibles que par l’entrepreneuriat, comme celui d’Agriflux.
Tiphaine : Certains choisissent la politique, d’autres le militantisme, nous c’est l’entrepreneuriat !
Quels conseils donneriez-vous à un futur entrepreneur ?
Jean-Marc : Oser, d’abord, ne pas lâcher ensuite, remonter en selle dès que l’on tombe.
Tiphaine : Et s’amuser chaque jour !
Pourquoi avoir choisi l’investissement participatif pour développer Agriflux ?
Jean-Marc : L’alimentation est un sujet qui nous concerne tous, permettre à de nombreuses personnes de s’impliquer dans un tel projet, c’est faire avancer la réflexion, le changement et qui sait, faire de belles rencontres.
Quels sont vos prochains défis/vœux pour ces prochaines années ?
Jean-Marc : D’abord, démontrer que notre modèle fonctionne sur l’Occitanie, puis le déployer sur de nombreux territoires, et enfin faire qu’il devienne une évidence.
Pour finir, quelle est votre philosophie de vie en 3 mots ?
Jean-Marc : Partager, construire et savoir profiter (de ce que l’on a).
Tiphaine : Vraiment 3 mots ? Les pieds sur Terre, la tête dans les étoiles (ça fait plus de 3 mots désolée)