Boris Douarre est le fondateur de CoachGuitar, une application qui propose des cours vidéo 100 % visuels pour apprendre ses morceaux favoris, sans connaissance musicale. La startup, lancée il y a maintenant 4 ans connaît un succès fulgurant.
Interview avec le fondateur :
Pourquoi avoir choisi le crowdfunding en equity ?
Nous nous sommes rendu compte que nous avions une très grande communauté derrière nous, beaucoup de personnes téléchargeaient notre application et nous avions vraiment senti l’engouement autour de CoachGuitar. Les utilisateurs nous demandaient très souvent la sortie de nouveaux titres.
Nous avons échangé avec eux en leur confiant que réaliser de nouveaux titres s’avère coûteux. Nous avons alors senti qu’il y avait un vrai levier pour faire évoluer à la fois catalogue et le concept CoachGuitar. Nous avons alors trouvé cela normal de leur proposer de participer à notre aventure. Tout était très logique.
Pourquoi avoir choisi Sowefund ?
Car nous avons une connaissance, Pierre Vilpoux, actionnaire dans notre société, qui connaît très bien Sowefund. Il a déjà réalisé des dossiers chez Sowefund et nous a confié que vous étiez très sérieux. Cela a été le cas alors nous sommes très contents d’être passés par votre plateforme.
Que vous a apporté cette campagne en plus des fonds ?
Premièrement cela nous a permis de nous mettre un peu dans l’ambiance des interviews vidéos, ce qui n’était pas le cas auparavant. Professionnellement parlant, cela nous a aussi permis de nous mettre au diapason de ce que pouvait demander les médias qui s’intéressent à CoachGuitar. Durant tout le début du projet CoachGuitar, nous avons toujours eu autour de nous des personnes qui avaient proposé d’investir dans la société. Nous nous sommes donc focaliser sur cet événement Sowefund pour leur apporter une solution d’investissement fiable. Cela a attisé les personnes qui étaient entre les deux : elles voulaient investir mais ne savaient pas comment, c’est donc une bonne idée de passer par le crowdfunding.
Que s’est-il passé depuis la campagne ?
Depuis la campagne nous avons effectivement réussi à lever des fonds avec Sowefund et des investisseurs privés sont aussi venus investir chez nous. La plateforme de crowdfunding Sowefund a donc activé l’intérêt des personnes qui étaient en attente, qui attendaient que quelque chose se passe pour pouvoir investir chez nous. Cela nous a donc permis de créer un réel processus d’investissement.
Recommanderiez-vous Sowefund aux entrepreneurs et aux investisseurs ?
C’est déjà le cas [rires], bien sûr, je trouve que c’est une très bonne façon de faire, c’est intéressant et intelligent puisque le crowdfunding permet d’abord d’activer l’intérêt des proches, des parents, des familles qui connaissent le projet et qui ne savent pas comment aider. Même si l’on met des petites sommes cela génère une énergie qui permet de créer un vrai bouche-à-oreille qui va, dans un second temps, permettre de sortir du cadre amis-famille.
(Propos recueillis par Gwenaëlle Ferreira)