Face aux enjeux environnementaux, il est temps d’agir pour réduire notre empreinte carbone quotidienne. Pour cela, la startup wever a développé une plateforme qui permet d’avoir recours à la mobilité participative. Un concept en pleine croissance qui dispose de plusieurs avantages, notamment écologiques.
Des habitudes de déplacement ancrées
La voiture est l’un des transports les plus polluants du fait de son utilisation excessive par personne. Pourtant, en France en 2021, on comptait encore 74% d’actifs, soit plus de 18 millions de personnes, qui privilégiaient ce moyen pour se rendre sur leur lieu de travail. En comparaison, seulement 16% utilisent les transports en commun. Pourtant, les déplacements en voiture pourraient être largement réduits, notamment en agglomération où les transports en commun sont fortement développés. Mais 40% des déplacements en ville sont encore effectués en voiture pour transporter une seule personne et pour moins de 3 km, une distance aisément faisable à vélo ou en trottinette. Ces comportements interrogent et d’après le Laboratoire de la Mobilité Inclusive, plus de 7 millions de Français estiment encore avoir des difficultés à se déplacer. En effet, selon la localisation, les transports ne sont pas toujours efficaces et sont parfois inexistants. Alors, la plupart du temps, les citoyens doivent avoir recours à l’utilisation d’une voiture.
L’importance de la mobilité participative
Aujourd’hui, une solution se développe : la mobilité participative. Le concept est en pleine expansion. Il vise à impliquer les habitants d’une ville dans la gestion des déplacements et des moyens de transport en fonction de leurs usages. Ce modèle permet d’adapter les acteurs de mobilité en fonction de leurs besoins. Ainsi, les citoyens ont à leur disposition des solutions réellement appropriées. De plus, la mobilité participative a plusieurs avantages. Elle peut avoir des effets positifs sur l’environnement, notamment grâce à l’utilisation de transports durables, comme le vélo, ou de transports en commun qui permettent de réduire les embouteillages, la pollution atmosphérique, sonore, et les émissions de gaz à effet de serre. Dans un autre registre, elle permet parfois de réduire les coûts de transports et d’entretien grâce au partage du véhicule et donc de ses frais. Elle permet également de donner plus d’autonomie aux habitants en leur permettant d’avoir accès à plus de moyens de transport.
wever, une plateforme pour améliorer la mobilité
Pour optimiser les solutions de déplacement, la startup wever a développé une plateforme qui vise à recenser tous les moyens de transports à disposition d’une personne et de collecter ses besoins. De ce fait, grâce à un algorithme, elle lui propose les solutions les plus appropriées et en crée de nouvelles. Suite au diagnostic de l’utilisateur, il reçoit les alternatives de mobilité sur son trajet avec des indicateurs d’impact le temps gagné, l’impact environnemental et l’économie financière potentielle.
wever représente aussi un avantage pour les acteurs de mobilité. En effet, à travers un tableau de bord, les acteurs de mobilité reçoivent les informations concernant les besoins des utilisateurs. Ils peuvent alors suivre en continu les diagnostics réalisés et visualiser toutes les données.
En plus de participer à la réduction de l’empreinte carbone des citoyens, la startup contribue à l’amélioration de l’accessibilité sur le territoire et à une meilleure employabilité sur certaines zones d’activités.
Depuis le lancement de sa plateforme, wever a su convaincre des Grands Comptes et employeurs publics, des collectivités territoriales, ou encore des opérateurs de transport comme Transdev, SNCF Réseau ou la RATP.
wever lève des fonds sur Sowefund
Pour continuer à optimiser les déplacements, wever a lancé une campagne de financement participatif sur Sowefund. Elle est actuellement à la recherche d’un montant de 600 000€.
Dans un premier temps, la startup a pour objectif de continuer le développement du produit en cours pour devenir un leader et une référence du marché de la mobilité en France et en Suisse. Cette phase a pour but d’obtenir des métriques très encourageantes pour engager une phase d’internationalisation auprès des pays déjà ciblés comme l’Allemagne, la Belgique, ou encore le Canada, et en réalisant une deuxième levée de fonds en série A.
Ensuite, avec son fonctionnement et sa technologie, elle envisage de décliner son offre sur le même principe :
- Approche participative
- Éducation à l’usage et conduite du changement
- Préconisations outillées
- Partenariats de services
- Marketplace pour les utilisateurs