Alors que le fastfood poursuit son ascension, les mœurs changent et l’image de cet univers souvent huileux et dangereux pour la santé se tourne vers un mode de consommation plus respectueux des consommateurs, des producteurs et de son produit.

Le fastfood, un marché toujours en tête malgré la pandémie.

La pandémie n’aura pas eu le fast food, dans le bilan publié par NPD Group, en 2020, le taux de visite de la restauration rapide regroupe à elle seule 43% des visites en restauration hors domicile, soit une augmentation de 7 points par rapport à 2019 qui comptait 36%. Grâce aux services de livraison mais aussi à la rapidité de préparation, la nourriture rapide s’est vu propulsée comme le moyen d’alimentation par excellence pendant le confinement et, par conséquent, à doubler sa position sur le marché de la restauration.

Mais la Covid n’est pas le seul facteur à prendre en compte. La restauration rapide propose un service rapide et de l’accessible, le tout pour satisfaire une demande “qui n’a pas le temps”. Comme expliqué dans le rapport du Cell metabolism, les graisses et les glucides interagissent ensemble et enclenchent un sentiment de satisfaction indépendamment du goût, faisant de votre burger, votre meilleur ami.

Malgré cette forte attache aux fastfood, les consommateurs se tournent de plus en plus vers des restaurations rapides innovantes, avec une ouverture des goûts et une envie de découverte. On peut prendre comme exemple le marché du Poké, plat traditionnel hawaiien qui commence à faire sa place dans les rues des grandes villes de France. La “malbouffe” ne semble plus charmer autant…

Une génération qui se soucie de son alimentation.

La tendance du bio ne s’arrête plus, A PRO BIO, association à caractère interprofessionnel engagée au service de l’ensemble des acteurs de la filière biologique nous informe qu’en 2019, le marché représente 11,9 milliards d’euros avec une évolution de 13,5% par rapport à 2018. Cette consommation a plus que doublé en cinq ans. C’est 6,1% de la consommation alimentaire des ménages qui est dédiée aux produits bio. 

Ce changement drastique résulte d’une prise de conscience de la part des consommateurs face à l’impact de nos choix de consommation. C’est dans le Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire que l’on comprend que cette prise de conscience n’est pas un effet de mode mais plutôt une habitude qui va avoir un impact sur ce que nous consommons et sur les modèles de production que nous favorisons. 

Aujourd’hui, les jeunes de 25-35 représentent encore 80 % des consommateurs de fastfood. Et même si l’image d’un groupe de jeunes en train de dévorer un burger d’une grande chaîne américaine est encore très ancrée dans l’imaginaire collectif, elle devient de moins en moins une réalité.. 

Dans une étude fourni par l’Agence Bio, on nous informe que cette génération est beaucoup plus sensible aux sujets des circuits courts et de l’aspect nutritionnel de ses repas. Ils sont 37% à favoriser le bio pour le bien-être animal et 32% pour le facteur éthique. Une conscience éthique, qui s’est favorisée par l’éducation de ces enfants face à une industrialisation drastique de la nourriture, favorisant le retour au circuit court et la recherche de solutions plus éthiques.

Aujourd’hui cette génération qui va devenir bientôt adulte, pousse déjà le marché du fastfood à changer d’angle en allant découvrir des alternatives face aux géants que l’on connaît tous.

Blandice, l’ère du fastgood, rapide mais saine.

Si vous deviez trouver un produit rapide à préparer avec des produits locaux de qualité, issue d’une agriculture biologique et raisonnée, Blandice vous répondra aussi simplement, “Et pourquoi pas notre lingot ?”.

Ce fameux lingot est en fait un réceptacle en pâte levée maison est rempli d’une garniture composée d’ingrédients frais, locaux et de saison, 100% cuisinés maison. Ce concept de barquette en pâte a été développé dans les cuisines du restaurant le Prince Noir. L’objectif est de créer un snack sain, gourmand et innovant faisant la part belle aux garnitures avec une forte présence végétale.

Une nouvelle alternative gourmande à la restauration rapide avec ce plat copieux de qualité et à un prix très attractif.

Un projet innovant que propose Vivien Durand, chef étoilé à l’initiative de Blandice. Le but est de proposer un moyen rapide et nutritif pour répondre aux nouvelles tendances pour des consommateurs en manque d’alternatives. Vivien Durand a d’ailleurs créé Blandice en étant convaincu que la gastronomie et le bien mangé peuvent être accessibles à tous. Sans oublier que toutes les recettes de Blandice sont élaborées par le chef étoilé en personne.

Ce concept existe depuis 2 ans déjà et s’est développé en Gironde, puis une présence à des stands éphémères comme au Printemps du Goût (Paris Haussmann) ainsi que dans des événements comme le Lyon Street Food Festival. C’est en tout 280 000 euros de chiffre d’affaires qu’a réalisé Blandice depuis sa création, et ce, malgré les conditions sanitaires difficiles.

Une levée de fonds sur Chefinvest

L’objectif de ce tour de table est de 90 000 € pour Blandice, afin de développer son offre de franchise, avec un objectif de 10 établissements.

Pour ce faire, Blandice va mettre en place des laboratoires dans chaque région afin de pouvoir fournir ses franchisés et pouvoir produire les éléments nécessaires à la préparation des lingots tout en conservant un contrôle totale sur le produit.