Alors que la demande de suivi des enfants comportant des troubles de l’apprentissage ne cesse de doubler, le nombre de professionnels quant à lui, se réduit d’année en année. Face à cette problématique, ce secteur cherche de nouveaux outils afin de pouvoir répondre à cette forte demande tout en conservant une qualité de suivi qui s’adapte à chaque enfant.

La psychiatrie aujourd’hui dans les troubles de l’enfant.

Selon le rapport d’information fait au nom de la mission d’information sur le situation de la psychiatrie des mineurs en France, la demande des patients en pédopsychiatrie n’a fait que doubler en vingt ans alors même que le nombre de pédopsychiatres tend à diminuer. Cette augmentation se traduit par des besoins en hausse. Les centres de soins, par exemple, indiquent une hausse de plus de 60% en 20 ans. En 2020, d’après la publication de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, c’est 468 000 enfants de moins de 16 ans qui ont été suivis pour des troubles réactionnels et émotifs, ou des troubles du développement. 

Une constatation qui s’est aggravée avec la pandémie. Malgré un suivi personnalisé de l’enfant, la difficulté de répondre à la forte demande d’accompagnement s’est traduite par un manque d’adaptation au patient à défaut de temps et d’outils. Les éducateurs aujourd’hui peinent à fournir un suivi sur mesure. Dans un article du Figaro, Claire Hédon, journaliste et Défenseure des droits, tire la sonnette d’alarme sur l’urgence que les soins psychiatriques des mineurs doivent devenir une «priorité publique». Il faut donc imaginer des dispositifs utiles et personnalisés et pouvant s’adapter à chaque patient pour lui garantir une ré-éducation adéquate.

Le jeu comme moteur d’apprentissage.

Les troubles de l’apprentissage, du langage, du comportement, de l’alimentation mais aussi la dépression, la psychose et l’autisme chez l’enfant sont autant de déficiences à traiter. Leurs définitions et leurs prises en charge sont spécifiques avec des conséquences variables sur l’adulte en devenir.

Ces enfants présentant des problématiques complexes ont en commun des défauts d’autorégulation et de concentration, une intervention psychothérapeutique classique est donc peu utile. Dans une psychothérapie classique, l’enfant est mis face à ses conflits et ses difficultés sous forme verbale ou ludique. L’interprétation dépendra alors de la capacité de l’enfant de la réinterpréter et d’en faire une analyse ultérieurement. Cependant si ses capacités à comprendre n’ont pas été développées, il ne pourra pas tirer profit des efforts de cette consultation. 

Face à cette problématique, les équipes médicales ont recours à la pratique du jeu. Elle a une forte réaction sur l’enfant. Comme développée dans l’article de la revue, La psychiatrie de l’enfant, l’enfant, à travers le jeu, peut se représenter plus facilement son environnement et percevoir son monde interne. Par l’interaction et le plaisir, l’enfant élabore des stratégies de solutions, qui ont pour conséquence une réduction du stress et des troubles qui lui font tort. Il peut ainsi comprendre le discours de son tuteur.trice, à travers des activités ludiques, et les solutions à ses conflits. 

Avec l’arrivée du numérique dans les outils pédagogiques, par le biais de la musique et de l’interaction, l’enfant peut encore plus facilement connecter son imaginaire aux sens. 
L’interactivité avec les écrans comporte cependant des soucis de l’ordre de l’inaction, un manque de manipulation dans l’espace réel et non virtuel. Comme expliqué en seconde partie dans l’article La psychiatrie de l’enfant, pour qu’il puisse prendre conscience de soi et de son influence sur son environnement, il doit pouvoir interagir avec du réel, pour ensuite être intégré dans le virtuel psychique. Une phase importante qui demande à l’enfant d’être tactile et curieux dans son environnement.

Une interface numérique tangible qui recentre l’enfant sur la route de l’apprentissage

Apporter une dimension artistique tangible et connectée aux outils des professionnels, c’est le pari que s’est lancé OVAOM avec le Sound Explorer. Deux manettes de jeux ergonomiques, se composant de multiples capteurs, permettent de presser des boutons, souffler, tourner ou bien même d’entendre du son. 

Réel atout pour les praticiens, les manettes sont accompagnées d’une application. Disponible sur mobile et tablette, elle propose, connectée aux manettes, une interaction sur le langage, le sensoriel, l’émotionnel et le cognitif, permettant ainsi aux professionnels de répondre efficacement à chaque profil de patient. 

En plus de fournir 11 jeux préinstallés, l’application offre la possibilité de créer ses propres programmes. 

Cette plateforme de ressources pédagogiques offre donc aux utilisateurs un outil totalement personnalisable et en adéquation avec les problématiques qu’endure la profession depuis ces dernières années.

En association avec L’Education Nationale, 30 écoles vont d’ailleurs pouvoir tester le Sound Explorer d’OVAOM pendant 2 ans afin d’aider les enfants en situation de handicap pour se développer et s’intégrer plus facilement.

Une levée de fonds sur Sowefund

Aujourd’hui OVAOM recherche 500 000€ en capital dans le but de développer sa stratégie marketing et commerciale afin de faire connaître le Sound Explorer. 

L’autre point clé que veut développer OVAOM est de renforcer son partenariat avec les ambassadeurs sur les réseaux sociaux. En complément, le blog OVAOM va se compléter d’articles afin de développer son rayonnement communautaire et augmenter sa rétention avec des newsletters mensuelles.