L’air intérieur, plus particulièrement dans les logements, est très souvent pollué par différentes sources. Ces dernières années, les constats des différentes agences de santé sont de plus en plus alarmants vis-à-vis de l’impact sur la santé humaine. Il est donc nécessaire de développer rapidement des solutions qui répondent aux besoins actuels de la société. Avec la crise sanitaire liée à la covid-19, le besoin d’avoir un air de qualité est encore plus prononcé. Le marché s’est donc retrouvé avec une demande grandissante, augmentant fortement ses parts de marché.

La mauvaise qualité de l’air, un fléau pour la santé

Que ce soit dans notre logement, notre lieu de travail, ou encore dans les transports en commun, nous passons au total plus de 80 % de notre temps dans des lieux clos. Cependant, l’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. Appareils à combustion, produits divers, matériaux de construction, activités humaines, présence d’animaux domestiques… Les sources de cette pollution peuvent être diverses et multiples.

L’exposition trop importante et prolongée à un air pollué peut avoir des conséquences graves sur la santé. Cela peut aller de symptômes bénins à l’apparition de pathologies lourdes : asthme, allergies, intoxication, etc. En France, le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur est estimé à 19 milliards d’euros par an. Santé publique France a aussi estimé que chaque année, près de 40 000 décès seraient attribués à l’exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines, pour la période de 2016 à 2019.

Une attention particulière est donc portée à ce sujet depuis plusieurs années. Cette attention est encore plus forte dans les entreprises et les établissements qui accueillent du public dit « sensible » : les enfants, les personnes âgées… Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment a proposé en 2007 un indice de confinement de l’air appelé ICONE. Fondé sur la mesure de la concentration en CO2, cet indice est un outil pertinent pour améliorer la qualité de l’air. De plus, il permet également aux établissements de répondre aux réglementations en vigueur.

La surveillance de la qualité de l’air, une nouvelle obligation pour les établissements

Le programme de surveillance Air et Santé (Psas), coordonné par Santé publique France, apporte des réponses à cette problématique. Il vise à produire des connaissances sur les liens entre pollution atmosphérique et santé. L’objectif est de proposer aux entreprises des outils d’aide à la décision. Cela permet d’informer les pouvoir publics, les professionnels de santé et la population sur l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique.

Plus globalement, l’action de Santé publique France repose sur le renforcement ainsi que la modernisation des dispositifs de surveillance et de prévention des risques sur la santé. Les aménagements et les environnements favorables pour la santé sont aussi promus.

Depuis 2018, la surveillance de l’air intérieur est devenue obligatoire dans de nombreux établissements, notamment scolaires et d’accueils. À partir du 1er janvier 2023, les établissements hospitaliers, les structures sociales et les centres de loisirs seront aussi dans l’obligation de mettre en place un outil suffisant pour surveiller l’air et le réguler.

Ces obligations naissantes obligent les différentes entreprises et autres structures à faire appel à des solutions innovantes, qui répondent rapidement à leurs besoins. De nombreuses solutions ont alors été développés ces dernières années pour surveiller la qualité de l’air ; toujours plus innovantes les unes que les autres ! Ce développement s’est d’ailleurs largement intensifié avec la crise de la covid-19. La transmission du virus se faisant par l’air, les entreprises ont été obligées de mettre en place rapidement des solutions efficaces et faciles d’utilisation. Le marché de la purification de l’air a donc explosé à ce moment-là. Désormais, la demande est de plus en plus grandissante. Cela représente bien évidemment une opportunité pour les acteurs du marché et encore plus pour les startups grandissantes, comme Quos.

Une solution prometteuse répondant aux critères des établissements : QuosAir

Quos est un créateur de solutions connectées pour les entreprises et les villes de demain, adoptant une approche bas carbone et 100% Made in France. Pour répondre aux besoins des établissements et entreprises en matière de surveillance de l’air, Quos a créé QuosAir. Ce capteur d’air d’intérieur est sans fils et totalement autonome. Connecté à une plateforme d’analyse de données, il mesure la température, l’humidité et le CO2 en temps réel.

Grâce au réseau LoraWan, la startup peut opérer dans des zones non couvertes par les réseaux nationaux. Les capteurs sont installables à domicile rapidement, sans qu’il y ait un besoin d’infrastructures particulier.

QuosAir répond aux obligations de la loi française sur la surveillance de la qualité de l’air intérieur. Ce nouveau dispositif déployé dans les lieux clos repose sur deux principes. Tout d’abord, une évaluation obligatoire des moyens d’aération de l’établissement tous les 7 ans. Ensuite, la mise en œuvre, au choix, d’un plan d’actions réalisé à partir d’un bilan des pratiques observés dans l’établissement.

Depuis son lancement en septembre 2020, Quos compte déjà une soixantaine d’abonnements souscrits ! La startup réalise donc un chiffre d’affaires à date de près de 100 000€ ! Pour accélérer son développement, Quos a déjà noué des partenariats de distribution unique. La startup a choisi deux acteurs leaders du marché de la purification : Greenreso et Nateosanté.

Une levée de fonds participative sur Sowefund

Quos ouvre aujourd’hui son capital aux investisseurs particuliers, pour un montant total de 300 000€, sur la plateforme Sowefund.

Déjà référencée comme solution efficace et officielle contre la covid-19 sur la plateforme développée par la région Île-de-France, Quos veut se positionner comme le leader sur la qualité de l’air intérieur post Covid. Avec cette levée de fonds, la startup souhaite accélérer sa commercialisation, déployer des actions marketing et financer l’évolution de ses capteurs. L’objectif est de répondre plus largement et plus efficacement à de nouveaux secteurs. 

À plus long terme, Quos souhaite aussi dupliquer son modèle sur de nouvelles verticales. Celles-ci lui permettront de s’ouvrir à des marchés très demandeurs de ces solutions, comme la Smart City par exemple.   



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