En France, l’éducation est un sujet primordial. Permettant d’instruire les jeunes et de les former au monde du travail, l’éducation permet de lutter efficacement contre des phénomènes sociaux : la pauvreté, l’inégalité entre les hommes et les femmes… Mais ce n’est pas tout ! L’éducation permet aussi à chacun de s’impliquer dans la société et d’accompagner l’évolution d’un pays vers un développement économique stable.

Les nouvelles technologies développées au cours du dernier siècle induisent une transformation des métiers. Dans cette transformation des métiers, l’école a un rôle primordial à jouer. C’est elle qui va former les jeunes au monde de demain, en mettant l’accent vers les nouvelles compétences digitales et comportementales qui apparaissent.

Le système éducatif, un système vieillissant

Le système d’enseignement français est fondé sur de grands principes. Ceux-ci sont inspirés notamment de la Révolution de 1789, de nombreuses lois votées entre 1881 et 1889 et de la Constitution du 4 octobre 1958. Depuis, les pratiques n’ont pas tellement évolué et l’enseignement peine à se transformer pour être en accord avec son temps.

Pourtant, l’éducation doit suivre les évolutions de son environnement, puisqu’elle est le socle sur lequel nous construisons le futur. C’est aussi grâce à l’éducation qu’un pays façonne et prépare ses futurs acteurs, salariés, etc. Si le pays est un corps, l’éducation en est son cœur ! C’est pourquoi les acteurs de ce marché doivent anticiper en permanence les futurs enjeux et les potentielles évolutions. L’objectif est de rester en cohérence.

Pourtant, il est inévitable de constater qu’à l’heure actuelle, le système éducatif français est en retard. Ce retard peut s’expliquer notamment par le manque de prises d’initiatives des dernières décennies. Les modèles considérés comme des exemples grâce à leurs résultats positifs comme La Finlande, ont en commun d’avoir su faire évoluer leur système éducatif dès les années 80. Le système éducatif français, lui, peine à trouver sa voie car des contradictions sévissent. D’un côté, on cherche à sélectionner les meilleurs élèves et de l’autre, on souhaite orienter les dispositifs vers une réussite d’ensemble. De plus, ce système ne s’adapte pas aux évolutions qui l’entourent, comme celles des nouvelles technologies.

Le programme interministériel Action Publique 2022 vise à soutenir la politique de transformation, de modernisation et de simplification du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, qui tend à faire évoluer les choses.

Les nouvelles technologies : de nouveaux horizons pour l’éducation ?

Les nouvelles technologies de plus en plus développées transforment les métiers existants et en créent de nouveaux. Mais alors, comment se positionner sur les emplois d’aujourd’hui et de demain ? Comment adapter le système éducatif à ces évolutions ?

Le numérique est désormais omniprésent dans notre quotidien, la technologie étant accessible à la grande majorité des personnes. Selon une étude publiée par Dell et par l’Institut pour le futur, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Les métiers se transforment et évoluent peu à peu dans l’ère du temps. Ainsi, de nouveaux métiers se créent, dont on peine encore parfois à les caractériser, comme les psydesigners, pour ne citer qu’un exemple.

Les métiers se transformant, de nouvelles compétences apparaissent et sont de plus en plus recherchées par les entreprises. Tout d’abord, les compétences comportementales, appelées « soft skills » : le travail en projet, la communication, l’audace, la créativité… Puis, les compétences numériques comme la programmation, le travail avec des outils collaboratifs, etc.

Ces compétences sont désormais au cœur des préoccupations : 49% des professionnels estiment que leur entreprise ne dispose pas des compétences digitales requises pour l’avenir, selon une étude menée par l’Observatoire des Métiers du futur. 1 entreprise sur 3 estime aussi que son organisation présente un manque en termes de compétences comportementales.

Ces nouveaux besoins des entreprises montrent l’importance d’avoir un système éducatif qui évolue et qui laisse sa chance à tout le monde. En effet, c’est l’école qui forme les futurs salariés, il faut donc que le système soit en adéquation avec son temps.

Mais, malgré cette évolution du numérique qui est profitable, des problèmes persistent

Malgré l’évolution des métiers et des nouvelles technologies et l’opportunité que cela représente pour le système scolaire, de nombreux problèmes persistent dans l’éducation. Le décrochage scolaire notamment est une réalité en France : de nombreuses personnes abandonnent les bancs de l’école sans avoir de qualification ou de diplôme.

Depuis 2014, le gouvernement français se mobilise pour lutter contre ce phénomène.

Le plan « Tous mobilisés pour vaincre le décrochage » donne à chacun une nouvelle chance de se qualifier et de trouver une place au sein de la société. Il fait appel à la mobilisation de tous les acteurs concernés sur le terrain, que ce soit les jeunes mais aussi les professeurs, leurs parents… pour prévenir l’abandon scolaire précoce et soutenir ceux qui souhaitent reprendre une formation.  

Même si le décrochage scolaire réduit d’année en année, puisqu’en 2016 110 000 jeunes étaient concernés contre 136 000 en 2011 ; ce nombre reste très élevé. De nombreuses startups et autres structures essaient donc de trouver des solutions pour lutter contre le décrochage scolaire, tout en incluant cette évolution des métiers et l’importance de la technologie.

Le 5 avril dernier par exemple, dans le cadre du « Plan d’investissement dans les compétences », le gouvernement a annoncé que 10 000 formations aux métiers du numérique seraient proposées aux populations éloignées de l’emploi. Décrocheurs scolaires, demandeurs d’emploi, seniors en voie de reconversion, jeunes sans qualifications… Les profils sont nombreux. De quoi lier un problème historique avec une opportunité récente, ici, les nouvelles technologies.

De nombreuses startups y dédient aussi leur activité, avec la volonté de rendre l’éducation plus ludique et moins contraignante. C’est le cas notamment de Fastlane Education.

Fastlane Education : une innovation qui apporte des solutions concrètes

Fastlane Education s’est donnée pour mission de préparer et de former les jeunes au monde de demain, via des programmes et des outils pédagogiques innovants. Ceux-ci sont orientés vers les nouvelles compétences, appelées soft skills et compétences numériques, que recherchent les entreprises. Ces programmes sont conçus pour s’intégrer le plus simplement possible dans leur parcours scolaire.

La startup a donc développé son premier produit, Startlab. La pédagogie a été conçue en collaboration avec 20 enseignants, 40 jeunes et la Sorbonne Entrepreneur. Cette solution e-learning permet aux jeunes de concevoir le projet de leur choix, de sa création à sa présentation finale. L’objectif, ici, est de développer leur esprit entrepreneurial ainsi que leurs connaissances du monde de l’entreprise. Après Starlab, Fastlane Education a développé MoonKeys, 3 activités extrascolaires amusantes et innovantes pour développer la créativité et les compétences des 7 – 17 ans. 3 thématiques ont été retenues : le coding, le journalisme et l’initiation à l’entrepreneuriat.

Une levée de fonds ouverte aux particuliers sur Sowefund

Aujourd’hui, FastLane Education recherche 525 k€ dont 350 000€ réservés aux particuliers sur notre plateforme de financement participatif Sowefund.

À court terme, la startup souhaite renforcer son équipe sur la dimension commerciale et sur le développement. Elle souhaite aussi renforcer et déployer plus largement sa solution Startlab ainsi que développer une seconde thématique. Mais ce n’est pas fini ! Fastlane Education a aussi pour projet, sur le long terme, de développer Startlab à l’international. Leur ambition est de concevoir des multi-produits, en s’associant à des partenaires crédibles et reconnus.