Le projet de loi Santé voté en 2019 fait la part belle à la transformation numérique du système de santé ! La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance qui s’est largement développée au cours des dernières années. Celle-ci utilise les technologies de l’information et de la communication pour mettre en relation des patients et des professionnels de la santé. De nouvelles solutions apparaissent pour répondre à ce besoin constant d’accompagnement personnalisé des patients et aux différentes problématiques du secteur qui sévissent, dont la mal-observance. La crise sanitaire liée à la covid-19 a aussi participé à démocratiser plus rapidement la télémédecine, en offrant de nombreuses opportunités et perspectives d’évolution aux différents acteurs.
LES MÉDICAMENTS : UNE PRÉOCCUPATION DU QUOTIDIEN POUR BEAUCOUP DE FRANÇAIS
Les médicaments font partie intégrante de notre vie. Que ce soit pour une douleur passagère ou pour un traitement long, tout le monde a déjà utilisé un médicament. Environ 44% de la population française consomme au moins un médicament par jour, soit presque une personne sur deux. Et au total, près de 60% des traitements prescrits en France sont peu ou mal suivis par les patients concernés. Un chiffre très élevé qui révèle la problématique de ce secteur.
Les erreurs médicamenteuses ont un impact considérable pour la santé des patients. Mais, elles ont aussi un impact clinique et économique, ce qui en fait un objectif prioritaire pour l’OMS. La mauvaise observance provoque chaque année 20 000 événements graves, 1 000 décès directs et 12 000 indirects. Celle-ci représente également un surcoût d’environ 9,3 milliards d’euros pour l’assurance maladie, soit environ ¼ des dépenses de santé annuelles. (Source : https://urlz.fr/ftBh).
La nature et la cause de ces erreurs sont multiples et diverses. Cela peut être dans le médicament en lui-même ou dans le dosage, dans la posologie ou la concentration, mais aussi dans le débit d’administration… La préparation des traitements est souvent réalisée par les proches, les soignants (infirmiers ou encore aides à domicile), voire par les patients eux-mêmes. Pourtant, il s’agit d’une opération complexe, ce qui peut expliquer que les problèmes soient fréquents. Cette opération est encore plus complexe dans le cas de pathologies lourdes et chroniques.
Plus de 12 milliards de médicaments sont également jetés chaque année. Cela s’explique en grande partie à cause d’erreurs ou car le stock n’est pas géré correctement et qu’ils sont périmés. Ce chiffre très élevé a un impact environnemental conséquent. Il faut donc trouver des solutions adéquates pour réduire le phénomène de la mal-observance et ses conséquences.
LA TÉLÉMÉDECINE : UN SECTEUR EN PLEINE ÉBULLITION
L’augmentation d’un certain nombre de maladies chroniques, associée à un besoin de suivi médical important et à un accroissement des dépenses a conduit les politiques de santé à accentuer leurs efforts. L’accent est donc mis sur l’accompagnement des patients, mais aussi sur la réduction du phénomène de la mal-observance.
Les pouvoirs publics souhaitent maintenant généraliser l’utilisation de la télémédecine sur le territoire. Cela représente une opportunité pour les acteurs du domaine. Cela permettrait, pour le système de santé, de faire des économies substantielles, mais aussi d’optimiser l’organisation et l’accompagnement des soins. Le projet de loi Santé voté en 2019 participe largement à cette généralisation. Il accélère le déploiement des outils et ressources numériques pour soutenir l’innovation, accompagner les professionnels comme les usagers et atteindre les objectifs d’accessibilité et de qualité des soins.
Des solutions innovantes se sont aussi largement développées ces dernières années. Que ce soit pour accompagner les patients dans leurs traitements, faciliter la préparation des médicaments pour les pharmaciens ou encore améliorer la communication entre eux, les solutions sont diverses. C’est par exemple le cas de Ki-Di, un distributeur de médicaments 100% connecté, développé par Kiwifab.
LA SOLUTION KIWIFAB : SIMPLIFIER ET SÉCURISER LA PRISE DE MÉDICAMENTS
Pour apporter une réponse à la mal-observance médicamenteuse, Kiwifab s’est positionné sur le marché de la télémédecine et a développé Ki-Di. Innovation intelligente 100% connectée, Ki-Di est un distributeur de médicaments destiné aux personnes atteintes de maladies chroniques.
Ki-Di permet de simplifier la prise de médicaments à domicile, tout en assurant un suivi en temps réel par des professionnels de santé. Kiwifab s’est donné pour mission de sécuriser au maximum la prise de médicaments, via différents services. Ki-Di s’occupe alors de la préparation et de la distribution des prises, de la programmation de la posologie, du suivi et de l’adaptation en temps réel du traitement ou encore de la gestion du stock de médicaments à disposition.
Cette solution innovante est une opportunité pour les patients qui n’ont plus de questions délicates à se poser. Ki-Di les avertit quand ils doivent prendre leurs médicaments ou encore quand le stock se vide. Mais, il aide aussi les pharmaciens, pour qui les erreurs de préparation sont évitées. Ces derniers peuvent développer un service à haute valeur ajoutée pour les patients et s’assurer de leur fidélité. Ils renforcent aussi leur rôle d’acteur de santé de proximité à travers un seul et même dispositif.
Le groupement Hello Pharmacie, à la tête de plus de 50 pharmacies en France, a officialisé son intérêt pour Kiwifab. Celui-ci compte proposer la solution en test à ses adhérents. La startup bénéficie aussi de l’expertise et du soutien technique de Mylan, un des leaders mondiaux de la commercialisation de médicaments génériques et autres spécialités pharmaceutiques, pour ses phases de tests et d’expérimentations.
KIWIFAB LANCE UNE CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF
Kiwifab lève aujourd’hui 616 000€ auprès d’investisseurs particuliers, sur notre plateforme Sowefund. La startup souhaite accélérer son développement et le déploiement de sa technologie. En se positionnant sur un marché en très forte croissance et après avoir démontré de nombreuses preuves d’intérêt, Kiwifab vise un objectif de location de plus de 4 000 Ki-Di à horizon 2025, avec une valorisation des données de santé, pour un chiffre d’affaires global supérieur à 7 millions d’€.
Les fonds serviront d’abord à la R&D pour les études, la fabrication technologique et la sous-traitance de la production. Ils seront aussi utilisés pour les charges fixes, le marketing et les dépôts de brevets. Le recrutement d’un(e) ingénieur(e) qualité et réglementaire est aussi prévu pour compléter l’expertise de l’équipe.